Quelle formule d’assurance-vie choisir ?

Outil d’épargne très apprécié des particuliers français, l’assurance-vie permet surtout de faire fructifier un capital à long terme et de manière sécurisée. Les épargnants sont tenus d’économiser pendant 8 ans au minimum. Les fonds investis par ces derniers sont disponibles en tout temps. Les souscripteurs peuvent les récupérer avant ou à leur retraite. Alors, avant de souscrire une assurance-vie, voici quelques informations importantes sur les principaux avantages et inconvénients de ce produit d’épargne.

Un véritable véhicule de succession

Si beaucoup de personnes ont décidé d’ouvrir une assurance-vie, c’est surtout parce que ce produit d’épargne peut être utilisé en tant que véhicule d’assurance, de retraite, de succession et de donation. Considérés comme une police d’assurance, les contrats d’assurance-vie garantissent, en effet, aux souscripteurs le versement des sommes aux individus qu’ils ont désignés comme bénéficiaires du contrat. Selon leurs souhaits, les assurés sont donc libres de choisir les personnes qui bénéficieront de leurs patrimoines en cas de décès. Ils ont aussi le droit d’attribuer les parts de leurs capitaux à une ou plusieurs personnes. Tout cela pour conclure que l’assurance-vie représente un véritable instrument de succession.

Un produit d’épargne avec une enveloppe fiscale intéressante

De tous les différents supports d’investissement qui existent en France, l’assurance-vie figure parmi les plus attrayants. D’abord, les capitaux investis sur ce placement génèrent des intérêts exonérés d’impôt sur le revenu, ce qui permettra aux titulaires du contrat de profiter d’un avantage fiscal intéressant. Au bout de 8 ans, sont également défiscalisés les rachats ainsi que les retraits réalisés sur le contrat d’assurance-vie.

Si les épargnants font donc des retraits d’argent durant les quatre premières années de leur contrat, ceux-ci seront soumis au prélèvement fiscal à hauteur de 35 %. Si cette même opération se fait entre la cinquième et la huitième année, elle sera taxée à hauteur de 15 %. Par ailleurs, les retraits effectués après 8 ans de détention de contrat d’assurance-vie resteront soumis aux prélèvements sociaux à hauteur de 11 %.

Les limites de l’assurance-vie

Avant de souscrire un contrat d’assurance-vie, les investisseurs français devront payer des frais de gestion, et le montant de ces derniers dépend des contrats choisis. À part cela, les assurés devront aussi payer des frais d’entrée et d’arbitrage qui sont généralement importants. Ceux-ci sont fixés à 1 % au minimum, et les frais de versement dans les grandes compagnies d’assurance atteignent 5 %.

Il est également important de préciser qu’en cas de divorce, il y a des règles à respecter concernant l’assurance-vie. Si les couples ont, par exemple, opté pour le mariage soumis à un régime de communauté universelle intégrale, les biens qui leur appartiennent (acquis avant ou pendant le mariage) deviennent obligatoirement des biens communs. Cela va sans dire, dans le cas où une liquidation de la communauté conjugale par divorce se présenterait, le contrat d’assurance-vie devra aussi être partagé à parts égales entre les deux ex-conjoints.

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