Choisir des vêtements de qualité

Bien que la qualité visuelle d’un tissu soit assez importante au moment de l’achat, il est tout de même nécessaire de connaître les différents tests auxquels il est passé avant sa confection. Dans un premier temps, il sera essentiel de déterminer sa capacité de résistance face aux différents frottements physiques pouvant entrainer la dégradation des fibres.

Cela comprend l’abrasion et le boulochage. Le premier critère consiste à passer le fil contre un tissu abrasif avec une compression de 9kpa selon les termes de l’ISO 12947. Pour être validé en atelier de confection, chaque matière devra passer ce test. Quant au boulochage, il suffira de faire frotter deux échantillons de tissu à tester entre eux et noter la vitesse de formation des fibres entremêlées à leur surface.

L’étanchéité des vêtements

Une fois la résistance physique testée, vient par la suite celui de l’imperméabilité à l’eau. Pour ce faire, l’étanchéité face à la vapeur sera le premier critère. Un échantillon de tissu sera enfermé dans un environnement dont l’humidité de l’air, sa vitesse de passage ainsi que la température seront contrôlées. Il faudra ensuite tester l’imperméabilité du textile en elle-même en faisant subir à celui-ci une pression progressive apportée par une colonne d’eau allant de 10 à 20 mètres. Durant cette analyse, la capacité du tissu à s’imprégner de liquide sera également mise en œuvre. Il est à noter que plus le tissu sera apte à faire face à une grosse pression, mieux il sera considéré comme étant étanche.

La bonne qualité du tissu

Il existe également la mesure du niveau d’éclatement d’un tissu. Celui-ci est déterminé à l’aide d’une machine nommée éclatomètre. Grâce à ce dernier, il sera envisageable de tester la déformation de l’échantillon lorsqu’il est soumis à une certaine pression hydraulique dont la norme est de 800 Kpa. Il est à noter que l’intégralité des matériaux textiles destinés à l’habillement doit être en mesure de passer ce niveau pour pouvoir être mis en vente sur le marché.

Un bon tissu devra par ailleurs être le moins inflammable possible ou du moins mieux résister au feu. Pour ce faire, il faudra tout d’abord évaluer sa combustibilité en chronométrant le taux de propagation du feu à partir du moment où il est démarré. Par la même occasion, le niveau de résistance et de l’inflammabilité sera également pris en compte. Diverses méthodes sont pour cela utilisées comme l’échauffement des échantillons selon différents plans d’inclinaison à 45 °Celsius.

En dernier lieu vient la capacité de traction du tissu. Celle-ci consiste à tester l’échantillon sur un déchiromètre et mesurer l’énergie nécessaire pour arriver à le rompre. Selon la qualité du tissu à analyser, la machine sera programmée à appliquer différentes forces de traction. Les résultats du test seront directement affichés sur l’écran LCD de celui-ci.

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