Cette société a l’avantage d’être la plus prisée en France, mais ce n’est pas une raison pour se jeter sur ce statut juridique sans prendre connaissance des spécificités. Voici quelques informations à maîtriser à la perfection.
Une telle société sera composée de 2 à 100 personnes
La SARL a la particularité de susciter un véritable engouement puisque le capital minimum est fixé à un euro. Tous les entrepreneurs pourront ainsi se lancer dans le business même si l’argent n’est pas franchement au rendez-vous. De plus, 20% pourront être versés dès la création de cette SARL, mais la totalité devra être au rendez-vous dans les cinq années. Au niveau des associés, des chiffres sont aussi à connaitre, ils seront au maximum 100, mais au minimum 2. Si ce seuil n’est pas dépassé, nous sommes dans le cas d’une EURL. Ce statut concerne la même société, mais, avec une seule personne à bord, elle est donc unipersonnelle.
Deux régimes sociaux sont appliqués pour la SARL
Le gérant aura la capacité d’être une personne physique seulement, une société ne pourra donc pas être aux commandes. Il sera élu grâce aux associés qui seront aussi à l’origine de la rémunération. Le régime social et la fiscalité sont souvent au cœur des attentions des créateurs. Ces derniers seront soumis dans la plupart des cas à l’impôt sur les sociétés. L’administration fiscale pourra envisager l’impôt sur le revenu si certaines conditions sont comblées.
Deux régimes sociaux sont au rendez-vous, si le gérant prend le statut de minoritaire ou égalitaire, il sera un assimilé salarié. Par contre, s’il est majoritaire au sein de la SARL, il dépendra du TNS à savoir le régime des Travailleurs non Salariés.
Comment céder les parts de la société ?
Au cours de l’histoire de cette société, la question de la cession des parts sera peut-être posée. Si les statuts de la SARL ne disent pas le contraire, elles pourront être transmises aux associés, conjoints, descendants ou ascendants. Il sera aussi possible d’opter pour un tiers, mais une autorisation sera primordiale.
