L’achat d’un poêle à granulés ne doit pas du tout se faire au hasard. Quelques critères sont à prendre en compte et il existe quelques éléments importants à ne pas oublier.

Les critères à prendre en compte

En premier lieu, la puissance. Vous pouvez être tenté de prendre un poêle plus puissant que nécessaire, ce n’est pas nécessaire. Le poêle ne va jamais tourner à plein régime. Dans un autre cas, un poêle qui fonctionne toujours au ralenti s’encrasse plus, consomme plus et nécessite plus d’entretien. Ainsi, i Il ne faut jamais surdimensionner, la puissance doit être au plus juste des besoins. La programmation du fonctionnement poêles entre aussi en jeu. C’est un atout essentiel des poêles à granulés car la programmation optimise leur fonctionnement. Elle réduit aussi la consommation de combustibles. Via la programmation journalière et hebdomadaire, les poêles se déclenchent à la demande. Les modèles dotés de sondes de température permettent également une régulation très précise. La capacité du réservoir est aussi à regarder de près, entre 15 et 35 kg. Et pour la convection ? Elle peut être naturelle ou forcée. En convection naturelle, la chaleur est répartie dans la pièce par les sorties d’air du poêle, sans aucune aide. En convection forcée, un ventilateur agit pour pulser l’air chaud dans la pièce. A noter que la majorité des poêles à granulés sont munis d’un ventilateur ou de deux. La chaleur se diffuse mieux et la pièce se réchauffe plus vite qu’en cas de convection naturelle.

Le niveau sonore et la flamme verte

L’installation poêle à granulés sous-entend toujours son utilisation assortie de bruits. A puissance maximale, le ventilateur de la poêle génère un niveau sonore conséquent. Dans quelques cas, même si les relevés indiquent des niveaux sonores dépassant la limite réglementaire, les occupants ne se sentent pas affectés par le bruit de fonctionnement. Comme précaution, le poêle ne nécessite de fonctionnement en continu que dans les périodes de grand froid. Le niveau sonore régresse quand le ventilateur fonctionne à allure réduite. Quant au label « Flamme verte », celui-ci a été créé ensemble par les fabricants d’appareils de chauffage au bois et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Il se focalise sur le niveau de performance et sur les émissions de polluants. Un appareil plus efficace comporte plus d’étoiles. Le niveau 5 étoiles est le minimum requis. Il garantit un rendement d’au moins 85 %, les poêles 6 étoiles ont un rendement minimal de 87 % si le label 7 étoiles exige au moins 90 % de rendement.