Pourquoi choisir de passer par un écrivain public pour relire sa thèse ?

Tout d’abord, il faut savoir que toutes les universités recommandent la correction par une personne extérieure et que rien n’est illégal dans cette pratique. Certaines écoles conseillent même de passer autant de temps à la relecture qu’à l’écriture. Il est toutefois nécessaire que le thésard accepte que la relecture puisse être quelque peu douloureuse.

En effet, les commentaires sur les incompréhensions, les passages à enlever heurteront peut-être votre égo mais il est important d’accepter les remarques et d’en tenir compte. L’écrivain public est votre allié. Sa relecture, impartiale et intransigeante vous apporte un gage sérieux d’amélioration. Hors du monde universitaire, il travaille sur la forme et laisse le fond aux personnes compétentes.

La nécessité

Mais, quelle nécessité me direz-vous puisque votre directeur(trice) de recherche relit déjà attentivement votre document ? Chacun son rôle, il est l’œil du spécialiste sur le sujet même de la thèse.

Travailler toujours sur le même texte empêche assez rapidement de voir les erreurs, les incompréhensions, les redondances, la cohérence des temps conjugués.

Dans un premier temps, l’œil exercé du professionnel repère facilement les fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison, de ponctuation et de syntaxe. Tous ces critères sont importants dans l’évaluation de votre travail.

Puis, vient le temps de la compréhension du texte. Le lecteur extérieur doit en effet assimiler très facilement les idées exposées même si le sujet est complexe.

Tout est passé au crible : le titre, la ou les introductions, les transitions, la ou les conclusions, la mise en page. Une fois les corrections terminées, la thèse doit être fluide et doit se lire aisément.

Nos conseils

Quelques conseils pratiques sont nécessaires pour éviter la perte de temps ou la mécompréhension entre votre correcteur et vous.

Tout d’abord, pensez à enregistrer votre document sur une clé USB et sur un disque dur. Il serait dommage de perdre un tel travail. A chaque échange entre vous, renommez votre fichier de corrections pour ne travailler que sur la dernière version.

Prévoyez un temps généreux pour le professionnel qui va devoir s’imprégner du sujet une première fois avant de se consacrer aux corrections. Tout comme vous, il reviendra plusieurs fois sur votre travail en s’imposant des temps de pause pour ne rien oublier. Aucune relecture ne peut pas être effectuée dans l’urgence.

Essayez de donner une liste des abréviations, véritable casse-tête et perte de temps lorsqu’il faut« deviner » au fil du texte leurs significations.

Enfin, indiquez la typographie utilisée : l’emploi des caractères gras, italiques, soulignés, les guillemets, polices différentes, etc.

Lorsque vous reprendrez possession de votre thèse et pour une plus grande facilité, les observations, commentaires et éventuelles corrections seront notés en rouge. Vous pourrez ainsi aisément les repérer et les intégrer.

L’écrivain public reste à votre disposition tout le temps de la correction. Interpellez-le sur l’incompréhension de remarques, rectifications ou remaniements de textes.

Ecrire et rendre une thèse en fin de cycle est un travail d’équipe. L’écrivain public est à votre disposition pour parfaire votre travail.

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